La Chanson de Roland
- La bataille de Roncevaux -

Jean Lambert-wild

La Chanson de Roland, c’est le tube du XIe siècle ! Pour remettre au goût du jour ce récit de chevaliers trépidant, qui de mieux qu’un clown blanc ? Le Gramblanc de Jean Lambert-wild prend les traits de Turold, l’écuyer de Roland, et vient conter « sa chanson » avec fureur, tendresse et gouaillerie.

Turold, l’écuyer de Roland, raconte chaque jour La Chanson de Roland, comme tous les matins du monde, depuis l’an 778 jusqu’à aujourd’hui, il interprète cette chanson de geste. Son monde ancien, teinté de mélancolie et de fureur, se déploie au présent avec ses poules Suzon et Paulette, son incroyable ânesse Chipie de Brocéliande et ses varlets Vincent et Aimée, complices de sa folie. Le vieil homme revit la bataille de Roncevaux et nous raconte tout à l’avenant la folle vaillance de son maître, la mort d’Olivier, son voyage sur la lune, la recette de l’omelette des Vascons et la fin épique du chevalier Roland au champ de bataille.

Sous les traits de son célèbre clown Gramblanc, Jean Lambert-wild nous emporte dans un tourbillon joyeux et héroïque pour nous faire vivre sa propre Chanson de Roland. Une performance totale, dont l’esthétique goguenarde et poétique rappelle l’impertinence et l’humour des troubadours, porteurs de nombreux récits.

Un spectacle qui rappelle que la poésie épique n’est pas composée pour être lue au coin du feu ou dans des manuels scolaires, mais pour brûler par sa profération et nous tenir en haleine jusqu’à son dernier vers !